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LIBÉRATION DU SUD DE LA LOIRE PAR LA « RÉSISTANCE » |
Ouest des Pyrénées, Vallées de la Garonne et de ses affluents |
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Ce chapitre concerne la libération des départements ou parties de département en rouge sur la carte ci-contre.
Les troupes alliées débarquées en Normandie et en Provence ne franchiront pas la Loire et ne feront qu'une brève incursion à l'Ouest du Rhône.
Les régions indiquées ci-contre ont été libérées soit à la suite de la décision allemande d'évacuer vers la Normandie ou vers les Vosges soit à la suite de combats menés par les FFI.
Création des Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I.) qui comprennent notamment l'Armée Secrète (A.S.), les Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.F.) et l'Organisation de Résistance de l'Armée (O.R.A.).
15 MARS 1944 :
Création par le Conseil National de la Résistance C.N.R. des Milices Patriotiques, essentiellement recrutées par les communistes dans les entreprises les quartiers, les villages et dont le but théorique est de maintenir l'ordre.
Pour la composition et l'organisation des FFI et des Milices Patriotiques à la Libération
voir le chapitre :
"Généralités sur la « Résistance » à la Libération"
« D-DAY »
6 JUIN 1944 :Conformément au plan «Tortue», devenu «Bibendum», les FFI ont gêné les déplacements routiers de la Wehrmacht, tandis que conformément au plan «Vert», ils ont entravé ses mouvements par voie ferrée. Les moyens de transmission ont été désorganisés, les systèmes de distribution d'électricité sabotés. Ainsi l'acheminement de renforts allemands vers la Normandie fut perturbé.
Dès l'annonce du débarquement, les Résistants déclenchent le sabotage des voies de communication et des actions de harcèlement qui provoquent, en retour, de sanglantes représailles comme celles d'Oradour-sur-Glane.
Le Maréchal Pétain demande aux Français de rester neutres dans la bataille en cours; néanmoins toutes les forces se mobilisent pour ou contre l'action alliée.
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Affiche avec le texte du discours du maréchal Pétain le 6 juin 1944 |
La possibilité d'un débarquement allié avait été anticipée par les PTT et des instructions étaient prêtes, au cas où...
Le 6 juin au matin, dès que la nouvelle est connue, les instructions "mesure No 10" sont envoyées à tous les bureaux de poste par télégramme.
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Télégramme de la Direction de la Poste de Moulins à tous les receveurs de la zone Sud demandant d'appliquer à compter du 6 juin 9 heures les "mesures No 10". |
Pour les commémorations du D-Day voir le chapitre
Le Débarquement de Normandie
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Après le Débarquement de Normandie, Joseph Darnand est nommé Secrétaire d'État à l'Intérieur dans le gouvernement de Pierre Laval.
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10 JUIN 1944 :
Le général Koenig, chef des F.F.I. nommé par le général de Gaulle le 23 mars, donne l'ordre de freiner la guérilla, les Alliés ne pouvant assurer les fournitures en armes sur tous les fronts.
Le général Koenig figure sur le timbre de France (Y&T France n°1796) célébrant le 30ème anniversaire de la Libération.
LES SURCHARGES SUR TIMBRES
DE L'« ÉTAT FRANÇAIS »
Note générale : Le sud de la Loire a vu naître une prolifération de surcharges dites « patriotiques » ou « de la Libération » sur les timbres émis par le gouvernement pétainiste.Très peu ont été faites sur instruction d'une autorité ayant pouvoir légal de les ordonner.
Certaines ont été vendues à la valeur faciale, parfois au bureau de poste local, dans le seul but d'affranchir le courrier.
La plupart ont été faites dans un but mercantile par des personnes ou groupements privés avec moult variétés : types multiples, surcharges en noir et en rouge, surcharges doubles, renversées, décalées, à cheval, tenant à non surchargé... pour être vendues au prix fort à des "collectionneurs" crédules.
Une ordonnance du 16 juin 1944 a précisé que les pouvoirs du gouvernement étaient dévolus aux Commissaires de la République de chaque région. Ces commissaires avaient, seuls, le pouvoir légal d'ordonner ces surcharges.
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Certains avancent, pour justifier ces surcharges sur initiatives individuelles, l'argument que les autorités postales nommées par le gouvernement pétainiste encore en place ne pouvaient pas politiquement faire surcharger les timbres d'une mention républicaine ou gaulliste (surcharges "RF", croix de Lorraine) et que les autorités postales nommées par le Gouvernement Provisoire n'étaient pas encore en fonction et donc que les autorités locales "de fait" (Comité locaux de Libération, FFI.. etc..) exerçaient cette autorité en attendant l'arrivée des nouveaux fonctionnaires nommés par le Gouvernement Provisoire.
Cet argument ne tient pas quand on voit le prix de vente lors de l'« émission » de ces timbres surchargés par rapport à la valeur faciale. Il s'agissait dans la quasi totalité des cas de soutirer de l'argent aux acheteurs, quelques fois pour une bonne cause (aide aux familles des résistants blessés ou morts lors d'opérations), la plupart du temps pour le profit de quelques uns.
Ceux qui ont fait surcharger des timbres des lettres "RF" auraient dû se souvenir que la République est un état de droit et seules des autorités légalement autorisées peuvent faire surcharger les valeurs fiduciaires (timbres, billets de banque..) sans leur enlever toute valeur. Par ces surcharges, ils disaient "rétablir" la République sans respecter ses fondements.
La mise à profit par certains de l'euphorie de la Libération, certes bien réelle, ne doit pas excuser ou justifier ce trafic mercantile.
D'autres, enfin, font référence à une ordonnance du 19 octobre 1945, interdisant la surcharge de timbres-poste et leur commercialisation. Cette ordonnance (article 2) indique qu'elle ne s'applique pas aux timbres déjà surchargés, mais ne dit rien sur leur "nature" (timbre-poste ou vignette souvenir ayant perdu son pouvoir d'affranchissement).
Pour lever cette ambiguïté une liste des émissions "auxquelles est reconnu le caractère de timbre-poste" sera publiée quelques semaines plus tard. Les critères retenus paraissent très obscurs .....
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Chacun se fera son opinion quant à l'opportunité d'inclure tel ou tel timbre surchargé dans sa collection.
Le fait que certaines surcharges soient signalées dans ce site, n'est en aucune façon une reconnaissance implicite par le webmestre de leur caractère « postal » ou légal.
Il est enfin rappelé que la signature d'un "expert" ne peut-être, dans le meilleur des cas, que la certification que la surcharge est bien celle qui a été apposée à tel endroit, à telle date et dans telles circonstances, mais en aucun cas, sauf exception, ne permet de conclure que cette surcharge a été faite sur instruction d'une autorité ayant le pouvoir légal de la prescrire.
Ouvrage de référence : "Les timbres de la Libération" par Jacques Lion, éditions Sinfonia, Paris 1964
LES PREMIERS TIMBRES SURCHARGÉS LOCALEMENT
DITS
« TIMBRES DE LA LIBÉRATION »
11 JUIN 1944 :Les maquis de Dordogne s'emparent de Sainte-Foy-la-Grande. Le Comité de la Libération du Département «proclame la IVème République» .Une expédition punitive est envoyée de Bordeaux par les Allemands qui ne partiront que vers le 21 août.
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Type 1 | Type 3 |
Mise en vente par la Résistance (maquis de Dordogne) sur ordre du Comité Local de Libération de 1 000 timbres Pétain à 1F50 avec surcharge "Gouvernement / Provisoire // IV. / République / Sainte-Foy-la-/ Grande / 1944".
Il y a trois types de surcharges différents. Ces timbres furent vendus juste après l'émission puis cachés au retour des Allemands. Des lettres sont néanmoins connues affranchies et acheminées avec ces timbres qui sont les premiers «Timbres surchargés de la Libération».
Bien que la spéculation ne se soit pas encore emparée de ces "souvenirs" à cette date, il y a de nombreuses variétés de surcharge (3 types, surcharges doubles ou renversées ou recto-verso et quelques autres timbres surchargés en quantités infimes) ne laissant aucun doute sur les intentions philatéliques mercantiles de cette "émission".
Ces surcharges n'ont pas été autorisées par une autorité ayant pouvoir légal pour le faire et n'ont pas été reconnues par l'Administration des PTT.
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Enveloppe avec un triptyque (type 1 - type 2 - type 1) Le type 2 est semblable au type 1 sauf "gouvernement / provisoire" sans lettre majuscule. |
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Type 3 sur carte avec cachet "COMITE DE LIBERATION / - F.F.I.- // (V et croix de Lorraine) / SAINTE-FOY-LA-GRANDE / (Gironde)" |
6 JUILLET 1944 :
Décret sur les Commissaires de la République et le rétablissement des libertés publiques.
11 JUILLET 1944 :
Les U.S.A. reconnaissent «de facto » l'autorité du G.P.R.F. sur les territoires libérés.
9 AOÛT 1944 :
Ordonnance rétablissant la « légalité républicaine ».
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Le général Juin est nommé Chef d'État-Major de la Défense Nationale.

Après le débarquement de Provence du 15 août, ordre est donné par Hitler aux troupes allemandes d'évacuer la France.
Deux armées allemandes la 19ème et la 1ère opèrent une retraite en bon ordre (général Blaskowitz) à travers le centre de la France où se multiplient les embuscades et sabotages des maquis et le long de la vallée du Rhône où progressent les forces de la 7th US Army et de l'« Armée B » française.
ITINÉRAIRE EMPRUNTÉ PAR LES FORCES ALLEMANDES LORS DE LEUR RETRAITE DU SUD-OUEST |
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Les flèches vertes indiquent les principaux axes d'évacuation des troupes allemandes vers les Vosges et l'Alsace. Source : http://www.maquetland.com/articles /impression/1396 |
Remarque : Les dates de la libération des villes principales varient de quelques jours d'un auteur à l'autre selon le critère retenu (départ volontaire des troupes allemandes, débuts des combats décisifs par les FFI, réduction totale des dernières poches de résistance ennemies, mise en place des nouvelles autorités administratives ...etc..).
Pour plus de précision on se reportera aux ouvrages historiques et aux arrêtés locaux.
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LIBÉRATION DES PYRÉNÉES
L'Ordre de Hitler du 17 août conduit à rapatrier d'abord les unités les plus lointaines, tandis que les autres unités, notamment dans le Massif Central, sont chargées d'assurer la sécurité des routes d'évacuation.De leur côté, les F.F.I. utiliseront tous leurs (faibles) moyens pour saboter les voies de communication et harceler les Allemands lors de leur passage.
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LIBÉRATION DES BASSES-PYRÉNÉES (1)
(1) appelées "Pyrénées-Atlantiques" depuis le 10 octobre 1969.26 AOÛT 1944 :
Date officielle de la libération des Basses-Pyrénées.
Pau, est libérée le 20 août 1944
Seule la demi-brigade de Carrère du Corps Franc Pommiès (CFP) reste pour garder la frontière espagnole. Il s'agit d'empêcher les forces allemandes de se réfugier en Espagne. Le reste des troupes du CFP part vers le Nord-Est après réparation des voies ferrées.
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Carte postale en franchise d'un lieutenant du bataillon Vernet incorporé dans la demi-Brigade de Carrère, de Saint-Jean-Pied-de-Port pour Buzet sur Tarn, oblitérée du 19/9/44 avec cachet double cercle 41/28mm " ★ARMEE FRANCAISE ★ / BRIGADE DE CARRERE // CORPS FRANC P / F.F.I. // ☆" |
Des Comités Locaux de la Libération sont créés en remplacement des autorités pétainistes.
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Lettre en franchise militaire avec bande tricolore et entête "COMITE LOCAL DE LIBERATION / HENDAYE" avec cachet administratif "COMITE FRANCAIS DE LA LIBERATION NATIONALE // Section / de Hendaye / Le Comdt", oblitérée HENDAYE 5/10/44 |
Un bureau de recrutement est ouvert pour les volontaires pour un engagement "jusqu'à la fin de la guerre".
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Lettre en franchise du Bureau de Recrutement de Pau avec cachet "BUREAU DE RECRUTEMENT DE PAU / LE COMMANDANT // (Croix-de-Lorraine)" 15/12/44 |
Le Camp de Gurs qui avait servi notamment pour les réfugiés républicains espagnols puis les Juifs d'Europe centrale est réutilisé par les FFI comme camp pour prisonniers allemands et pour les "collaborateurs".
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Lettre en franchise du Service de Santé du camp militaire de Gurs oblitérée "NAVARENX BASSES-PYRENEES" 28/11/44 avec cachet administratif au recto "CAMPS MILITAIRE DE GURS ★ F.F.I. ★ // (croix de Lorraine) / le vaguemestre" et au verso "F.F.I. /○ CAMP MILITAIRE DE GURS ○ // SERVICE DE SANTE / (croix de Lorraine) / Le Médecin-Chef". |
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LIBÉRATION DES
HAUTES-PYRÉNÉES
18 AOÛT 1944 :Libération de Tarbes.
19 AOÛT 1944 :
Libération de Lourdes.
Le Corps Franc "Pommiès" est très actif dans la région, pour les détails on se reportera notamment à :
http://cfp49.ri.free.fr/Fin%20liberation.html
Plusieurs cachets de vaguemestre des unités FFI ont été utilisés dans la région de Tarbes :
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Lettre en franchise d'un médecin auxiliaire du 1er Régiment de Bigorre oblitérée Tarbes 20/11/44 avec cachet "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / * HTES PYRENEES // LE VAGUEMESTRE / (croix de Lorraine) / ESC. MURRAY" Pour l'historique du 1er régiment de Bigorre voir : http://www.tarbes.fr/ fichiers/ 085713livre_histoire_regiment-de-bigorre.pdf |
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Lettre en franchise oblitérée TARBES R.P. 24/9/44 et cachet militaire 40/28mm "ARMÉE FRANÇAISE / BATAILLON POTTIER / LE CHEF DE BATAILLON // CORPS FRANC / (étoile) P" |
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Carte postale en franchise militaire oblitérée Saint Pé de Bigorre 28/9/44 pour les Hautes-Pyrénées avec cachet double cercle 34/22mm "BON ALSACIENS ET LORRAINS / CORPS FRANC 'P' // LE COMMANDANT / (croix de Lorraine) |
Des Milices Patriotiques qui devaient être à la Police ce que les FFI étaient à l'Armée sont mises en place à Tarbes.
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Lettre avec cachet administratif "F.F.I. / MILICES PATRIOTIQUES // CONSEIL / DEPARTEMENTAL / Htes-Pyrénées" oblitérée Tarbes 14/11/44 |
Une oblitération mécanique SECAP type 2 flamme à gauche "40e ANNIVERSAIRE LIBÉRATION DES / HAUTES PYRENEES / (colombe qui prend son envol) // EXPO / 6 au 18 JUIN / 1984 " et couronne "65 TARBES R.P. CENTRALISATEUR / HTES PYR." sera mise en service en 1984.
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LIBÉRATION DE
LA HAUTE-GARONNE
19 AOÛT 1944 :Libération de Toulouse par les F.F.I. du Colonel Ravenel et son "soviet".
On y trouve le bataillon "Comminges", le régiment "Victor", le groupe "Réussir" et l'« Organisation Juive de Combat ».
Dans la région de Toulouse sera créée une formation FFI de 9 500 hommes dits de la R4 qui remonteront de Toulouse vers l'Allemagne.
Plusieurs cachets d'unités FFI ont été utilisés dans la région de Toulouse :
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Lettre avec cachet administratif " F.F.I. Comité du Front National F.T.P. / St-Gaudens // (Croix de Lorraine)" sur lettre oblitérée Saint Gaudens 9/9/44 |
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Lettre en franchise militaire de Valentine (Hte Garonne) pour Limoges oblitérée Valentine 6/12/44 avec cachet triple cercle violet 38/28/18mm "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / -Haute-Garonne- // BATAILLON COMMINGES / 6me Compagnie // (Croix de Lorraine)" et cachet double cercle rouge 38/27mm "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / REGIMENT xxx // 2ème bataillon / Le vaguemestre // (croix de Lorraine)" |
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Lettre à entête "17me REGION MILITAIRE / LE GENERAL" en franchise de Toulouse pour Auterive (Hte-Gne) oblitérée Toulouse R.P. ? 1944 avec cachet double cercle rouge "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / REGION DE TOULOUSE // ETAT-MAJOR REGIONAL / du Courrier // (croix de Lorraine)" |
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Lettre en franchise locale oblitérée "TOULOUSE R.P. / HAUTE-GARONNE 11/10/44 cachet triple cercle 42/38/27mm "1re DIVISION .... DE TOULOUSE / Le Vaguemestre // BRIGADE / (croix de Lorraine) / POMMIES" |
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Lettre en franchise à entête imprimée "F.F.I. / 17e REGION / Régiment VALMY / le Colonel" et "2e REGIMENT DE LA HAUTE GARONNE" pour l'Ariège avec cachet rouge 38/27mm "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / Le COLONEL // 2e régiment de Hte-Gne / REGION DE TOULOUSE // VALMY (Croix de Lorraine)" et cachet violet 38/27mm "GOUVERNEMENT PROVISOIRE / 2me REGIMENT DE LA HAUTE-GARONNE // F. F. I. / LE VAGUEMESTRE / -" et oblitération " PAMIERS / ARIEGE" 19/1/45 |
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Lettre en franchise de Toulouse pour Bordeaux oblitérée Toulouse RP 9/44 avec cachet "DEMI BRIGADE DE GUERILLA / * ARMAGNAC * // (croix de Lorraine" |
Les "Milices Patriotiques", d'obédience communiste, éditent un journal "Valmy", pour lesquelles, elle lancent des campagnes de réabonnement..
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Lettre de rappel en franchise pour la diffusion du journal "Valmy" des Milices patriotiques de Toulouse, oblitération Toulouse Saint ? 14/11/44, avec cachet de fermeture double cercle 38/26mm "MILICES PATRIOTIQUES / F.F.I. // ETAT-MAJOR / REGIONAL" et cachet administratif double cercle 38/28mm "MILICES PATRIOTIQUES / F.F.I. // PROPAGANDE / 9, rue Resseguier, TOULOUSE // VALMY" |
L'Armée juive (AJ), ou Organisation Juive de combat (OJC), est une organisation de résistance créée en 1942 à Toulouse par Abraham Polonski, qui permet le passage en Espagne de centaines de Juifs, qui en fournit d'autres en faux-papiers et qui participe aux combats de la Libération.
Le maquis de l'Armée juive dit « peloton bleu-blanc » est attaqué par les Allemands le 20 juillet 1944 avec tanks et avions qui font des victimes. Les membres se regroupent et participent à la libération de nombreuses villes avec les corps francs. Le maquis de l'AJ du Vivarais Lignon, dans la région du Chambon-sur-Lignon, sous les ordres de Joseph Bass (réseau André) participe à la libération de la région et du Puy-en-Velay où 4 000 Allemands se rendent.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_juive
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Lettre en franchise de Toulouse pour Castres, oblitérée Toulouse R.P. 13/3/45, avec cachet double cercle 41/28mm "FORCES FRANCAISE DE L'INTERIEUR / - TOULOUSE - // OJC / Le vaguemestre // (Croix de Lorraine)". (OJC = Organisation Juive de Combat) |
Une oblitération mécanique SECAP type 2 flamme à gauche «UNION FEDERALE DES / COMBATTANTS / 40e ANNIVERSAIRE / LIBERATION DE TOULOUSE / 19 AOÛT 1944» et couronne «31 TOULOUSE MIRAIL / Hte GARONNE» 17/7/84 rappelle l'événement.
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Des cartes postales, verso vierge, recevront des empreintes de machine à affranchir (faciale 1F20) et seront vendues à la poste comme entiers postaux dans la région de Toulouse.
- machine K 0687 légende "POSTES / FRANCAISES" dans la vignette
- machine K 205 légende "REPUBLIQUE / FRANCAISE" dans la vignette
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Entier carte postale neuve avec empreinte de la machine à affranchir K 0687 légende "POSTES / FRANCAISES" |
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Entier postal obtenu par apposition d'une empreinte de la machine à affranchir K 0205, légende "REPUBLIQUE FRANÇAISE" du Camp de Noé pour Toulouse avec cachet de censure "CONTROLE / N° 2 / Camp de Noé" et oblitération Noé 28/11/44 |
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LIBÉRATION DE L'ARIÈGE
19 AOÛT 1944 :Libération de Foix.
24 AOÛT 1944 :
Libération de l'Ariège.
Une oblitération mécanique SECAP type 2 flamme à gauche «24/8/1944-24/8/1984 / 40e / ANNIVERSAIRE / DE LA / LIBERATION DE L'ARIEGE» et couronne «09 FOIX R.P. / ARIEGE» 29/8/84 a été utilisée pour le quarantième anniversaire.
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Le régiment FFI " Valmy" a opéré en Ariège :
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Lettre en franchise à entête imprimée "F.F.I. / 17e REGION / Régiment VALMY / le Colonel" et "2e REGIMENT DE LA HAUTE GARONNE" pour l'Ariège avec cachet rouge 38/27mm "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / Le COLONEL // 2e régiment de Hte-Gne / REGION DE TOULOUSE // VALMY (Croix de Lorraine)" et cachet violet 38/27mm "GOUVERNEMENT PROVISOIRE / 2me REGIMENT DE LA HAUTE-GARONNE // F. F. I. / LE VAGUEMESTRE / -" et oblitération " PAMIERS / ARIEGE" 19/1/45 |
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LIBÉRATION DES VALLÉES DE LA BASSE-GARONNE
ET DE SES AFFLUENTS
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LIBÉRATION DU GERS
19 AOÛT 1944 :Libération d'Auch.
20 AOÛT 1944 :
Libération du Gers.
Dans le Gers on trouve le bataillon R, le bataillon Armagnac et les F.F.I. Adam.
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Il a été signalé un cachet double cercle bleu «*FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR * / Région de Toulouse // École de Cadres Départle (Gers) / -Le Vaguemestre- // (croix de Lorraine)» ainsi qu'un cachet double cercle «FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / 3ème Bataillon de l'Armagnac- // (croix de Lorraine) / LE VAGUEMESTRE».
- Demi-brigade Armagnac Ce bataillon prend le nom de Demi-Brigade de l'Armagnac qui devient après l'intégration du Premier Régiment du Gers, le 158ème Régiment d'Infanterie, sur le front de Royan, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Henri Monnet, et participe en 1945 à la libération de la presqu'île d'Arvert et de l'île d'Oléron, en effectuant de remarquables opérations de débarquement.
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Lettre en franchise militaire pour le département du Nord, oblitérée "POSTE AUX ARMEES" 25/12/44 avec cachet de vaguemestre "DEMI BRIGADE DE GUERILLA / ARMAGNAC // (croix de Lorraine". La présence d'un cachet "Poste aux Armées", qui n'existait pas au Sud de la Loire à cette date, laisse penser que la lettre a été postée dans l'Est de la France. |
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Lettre en franchise de Toulouse pour Bordeaux oblitérée Toulouse RP 9/44 avec cachet "DEMI BRIGADE DE GUERILLA / * ARMAGNAC * // (croix de Lorraine" |
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Lettre d'un combattant FTPF à la caserne Lannes de Auch pour le Gers avec cachet double cercle " * F.T.P.F.* // COMPAGNIE N°206" oblitérée Auch 4/10/44 |
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LIBÉRATION DU TARN
20 AOÛT 1944 :Libération d'Albi.
21 AOÛT 1944 :
Libération de Castres et de Mazamet.
22 AOÛT 1944 :
Libération du Tarn par les FFI notamment le "groupement Bayard" de Dunoyer de Segonzac.
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Lettre en franchise militaire de Lesparre pour Grolejac, oblitérée "LESPARRE-MEDOC/ GIRONDE" 6/10/44 avec cachet de vaguemestre 39/28mm "REPUBLIQUE FRANCAISE / ARMEE DE LA LIBERATION / Groupe / BAYARD / F.F.I." |
Il a été signalé un cachet double cercle «TROUPES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / - 1er REGT DU TARN - // (croix de Lorraine) / LE COLONEL» ainsi qu'un cachet simple cercle «F.F.I .TARN / SECTION DE CASTRES / (croix de Lorraine)».
Le Corps Franc de la Montagne Noire, dirigé par Roger Mompezat, prend une part importante dans les combats pour la Libération du Tarn.
Source :
http://www.lauragais-patrimoine.fr/HISTOIRE/ LE_MAQUIS_DE_LA_MONTAGNE_NOIRE...
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Lettre en franchise de Toulouse pour Castres, oblitérée Toulouse R.P. 13/3/45, avec cachet double cercle 41/28mm "FORCES FRANCAISE DE L'INTERIEUR / - TOULOUSE - // OJC / Le vaguemestre // (Croix de Lorraine)". (OJC = Organisation Juive de Combat) avec mention manuscrite "Corps Franc de la Montagne Noire" |
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LIBÉRATION DU
TARN-ET-GARONNE
A Montauban, les résistants André Castel, Henri Jouany, André Huguet et Michel Melamed sont pendus sur ordre des SS dos à dos à deux acacias de la place Maréchal Pétain, aujourd'hui place des Martyrs, face à la préfecture.
D'autres maquisards seront également tués lors de l'attaque des Brunis sur la route de Montricoux à Montauban et à Montech.
C'est pour rendre hommage à ces résistants qu'est organisée chaque année une commémoration officielle place des Martyrs à Montauban en présence notamment des familles des victimes.
Une oblitération temporaire petit format "JOURNEE DES MARTYRS / MONTAUBAN" 24/7/45 sera mise en service pour le premier anniversaire.
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19 AOÛT 1944 :
Libération de Montauban (Tarn-et -Garonne).
Une oblitération mécanique illustrée SECAP type 2 flamme à gauche «LIBERATION DE MONTAUBAN / Combat du Rond 19.8.44 / (ville, avions et arme)» et couronne «82 MAUTAUBAN R.P. / TARN ET GARONNE» 4/8/1984 célèbre l'événement.
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25 AOÛT 1944 :
Libération du Tarn-et-Garonne.
Une oblitération mécanique SECAP type 2 flamme à gauche "1944-1994 CINQUANTENAIRE / (carte, chaînes, fusil, mains) / LES ALLIES DE LA LIBERTE" et couronne "82 MONTAUBAN R.P. / TARN-ET-GARONNE" a été mise en service en 1994 pour le cinquantième anniversaire.
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Plusieurs cachets administratifs de franchise ont été utilisés dans la région de Montauban par les FFI :
- cachet double cercle violet 35/25mm «FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / Bataillon B. Secteur 3 // LE CHEF DE BATAILLON / (croix de Lorraine)", vu 1/12/44,
- grand cachet triple cercle rouge 38/35/25mm «FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / Bureau de Garnison // LE COMMANDANT / (croix de Lorraine)", vu 1/2/45.
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Carte postale en franchise de Montauban (Lot-et-Garonne) pour Muret (Haute-Garonne) oblitérée MONTAUBAN R.P. 11/12/44 et cachet double cercle violet 35/25mm "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / Bataillon B. secteur 3 // (croix de Lorraine) / LE CHEF DE BATAILLON" |
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Lettre en franchise militaire de Montauban (Lot-et-Garonne) pour Tressan (Hérault) avec cachet administratif triple cercle rouge 38/35/25mm "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / Bureau de Garnison / LE COMMANDANT / (croix de Lorraine)" oblitérée Montauban 1/2/45 |
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LIBÉRATION DU LOT
17 AOÛT 1944 :
Libération du Lot.
On connaît un cachet double cercle «ECOLE REGIONALE DES CADRES F.F.I. de CAHORS / - // (croix de Lorraine) ) / Le Vaguemestre» .
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Lettre en franchise de l'École des Cadres de Cahors pour Paris, oblitérée Cahors 10/1/45 avec cachet double cercle violet "ECOLE REGIONALE des CADRES F.F.I. de CAHORS // (croix de Lorraine) / Le Commandant de l'École". |
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Lettre de Figeac (Lot) pour Huelva en Espagne affranchie à 4F avec quatre timbres Pétain, oblitérée 29/8/44. La lettre est censurée et recollée par une bande adhésive et un cachet "SECTEUR F.T.P.F. LOT // B / FFI". |

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28 AOÛT 1943 :
Arrestation du philosophe Jean Cavaillès, chef du réseau de résistance «Cahors - Asturies».
Un timbre de 1958 (Y&T France n°1157) honore sa mémoire.
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LIBÉRATION DU
LOT-ET-GARONNE
19 AOÛT 1944 :Libération d'Agen.
20 AOÛT 1944 :
Libération du Lot-et-Garonne.
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Entier postal Hitler d'un ouvrier du STO à Berlin pour son oncle dans le Lot-et-Garonne. Daté du 14/8/44, il ne peut être acheminé et est retourné à l'envoyeur avec griffe "Zurück / z. Zt. nicht zu befördern" z. Zt. = zur Zeit (retour, inacheminable pour l'instant) |
- Les Résistants FFI et FTPF du Lot-et-Garonne ont utilisé un cachet double cercle violet «* F.F.I. F.T.P.F. * / BATAILLON ODET * // Commandant / de la / 3° Compagnie» .
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Lettre en franchise de Seyches / Lot-et-Garonne, oblitérée du 9/11/44 pour les Landes avec cachet double cercle violet 31/20mm «* F.F.I.F.T.P.F. * / BATAILLON ODET * // Commandant / de la / 3° Compagnie» |
Le Bataillon Jasmin (AS gaulliste) doit son origine à Cayrou, épicier, et à Brao, cafetier, à Prayssas.
Résistants depuis 1940, les deux hommes ont fait partie de « Combat ». Ils n'eurent aucun mal à organiser un groupe ayant pour activité la propagande, le transit d'aviateurs anglais puis canadiens, la récupération et le stockage d'armes.
Les cavités naturelles des alentours permirent d'établir un petit maquis original, apparemment peu actif et tranquille mais en rapport avec « Libération » et l'ORA.
C'est là que vient se reformer le Groupe François qui a dû quitter Montpazier après avoir été découvert par la Milice, puis Eauze où il a perdu la plupart de ses effectifs faits prisonniers.
Le commandant de réserve Jean Barret en prend la direction, tout en gardant son poste de Directeur des Services Agricoles à Agen et recrute, en prévision du débarquement, une centaine d'officiers ou de sous-officiers de réserve et des gradés de l'Armée de l'Armistice qui s'engagent à participer, mais, pour le moment, restent chez eux.
Source : ANACR47
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Carte postale d'un FFI du bataillon Jasmin, Groupe François de la 1ère Brigade Légère du Lot et Garonne en route vers le Nord-Est pour rejoindre l'Armée de Libération, oblitérée Auxerre 18/9/44 avec cachet de franchise 40mm "IVme REPUBLIQUE / BATAILLON JASMIN // F.F.I. / C.F.L. / COMMANDANT / FRANÇOIS" (C.F.L. = Corps Franc de la Libération) |
Les grosses formations FFI s'organisent sur le modèle des armées régulières avec leur service d'intendance et les structures en divisions, subdivisions....
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Lettre en franchise oblitérée NERAC / LOT-ET-GARONNE 20/10/44 avec cachet double cercle "Intendance de l'Arrondissement de NERAC /☆ // F.F.I." |
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Lettre en franchise locale d'Agen oblitérée 5/1/45 avec cachet de vaguemestre "FORCES FRANCAISES DE L'INTERIEUR / - REGION xxxx- // Subdivision Militaire d'Agen / LE COLONEL" |
Les milices patriotiques d'obédience communiste s'occupent du maintien de l'ordre.
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Lettre en franchise avec cachet administratif de la Milice Patriotique d'Agen 6/10/44 |
Les « Corps Francs Pommiès », (ORA), la plus importante, la plus homogène, la mieux armée de toutes les unités de Résistance dans le Sud-Ouest, sont présents en plusieurs endroits du Lot-et-Garonne. Ils y constituent le « Groupement Nord-Ouest » (par rapport à la Haute-Garonne d'où le mouvement est parti). Le capitaine d'active André Pommiès a commencé sa Résistance comme Guérin/Beck en récupérant très tôt une grande quantité d'armes à l'insu de la Commission d'Armistice. Il a reçu, par le BCRA, le parachutage d'un opérateur radio dès septembre 1941. Il a fondé son premier corps franc en novembre 1942 à Toulouse avec des militaires d'active ou de réserve et des volontaires espagnols. Ensuite le mouvement se développe régulièrement par la création d'autres corps francs englobant les groupes qui se réclament de l'ORA. Comme la plupart des hommes restent chez eux, les maquis Pommiès ne dépassent pas 30 personnes. Jusqu'au débarquement, il donne 3 buts à poursuivre : Renseignement, Sabotage, Harcèlement. En janvier 1943, Pommiès vient à Agen pour y constituer le « groupement Nord-Ouest » qui sera commandé par Désiré Ernst et comprendra 3 bataillons, « Sud-Garonne » commandé par Célérier, « Nord-Garonne » commandé par Gave, « Agen » commandé par Ribourt, tous officiers de carrière. Chaque bataillon est formé de compagnies, divisées en sections.
Source : ANACR47
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LIBÉRATION DE LA DORDOGNE
Au total, à la Libération, les effectifs de résistants engagés en Dordogne se répartissent ainsi :
- 20.960 résistants engagés par l'Armée secrète de tendance socialiste;
- 8.034 FTP de tendance communiste;
- 2.457 résistants servant à l'ORA (organisation de résistance de l'armée);
- et 1.355 servant à la fois l'O.R.A. et l'A.S.
DU 8 AU 14 JUIN 1944:
La division « Das Reich » traverse le département.
8 JUIN 1944 :
Constitution d'un premier Comité départemental de Libération CDL à Breuilh.
Installation du Comité de libération de Belvès.
10 JUIN 1944 :
Une équipe de Jedburgh est parachutée à Ste-Nathalène
Des hommes du Special Operations Executive (S.O.E.) britannique, de l'Office of Strategic Services (O.S.S.) américain, du Bureau central de renseignements et d'action (B.C.R.A.) de la France Libre ainsi que des militaires des différentes armées des pays concernés (France et Pays-Bas) ont été parachutés, par équipes de trois, derrière les lignes allemandes, en vue de conduire — en uniforme — des actions de sabotage et de guérilla contre les Allemands, et de diriger l'action des Résistants.
Ces commandos Jedburghs sont les précurseurs des « forces spéciales » contemporaines.
Source :
https://fr.wikipedia.org/ wiki/Op%C3%A9ration_Jedburgh
11 JUIN 1944 :
Les maquis de Dordogne s'emparent de Sainte-Foy-la-Grande. Le Comité de la Libération du Département «proclame la IVème République» .Une expédition punitive est envoyée de Bordeaux par les Allemands qui ne partiront que vers le 21 août.
Mille timbres à 1,50 Pétain sont surchargés «Gouvernement Provisoire / IV. / République / Sainte-Foy-la- / Grande / 1944». Il y a trois types de surcharges différents. Ces timbres furent vendus juste après l'émission puis cachés au retour des Allemands. Des lettres sont néanmoins connues affranchies et acheminées avec ces timbres qui sont les premiers «Timbres surchargés de la Libération».
Voir l'encart
Les premiers timbres surchargés localement dits “timbres de la libération”
18 JUIN 1944 :
Arrivée dans le département de la "colonne infernale Bode" de la 11ème Panzer en Dordogne par St Cyprien et Journiac.
21 AOÛT1944 :
Constitution du Comité local de libération de Bergerac, sous la présidence de Bergeret, du mouvement Combat, capitaine de réserve et futur sous-Préfet de Bergerac.
16 AOÛT 1944 :
Libération de Sainte-Foy-la-Grande par les 5ème (Baron) et 12ème Compagnies (Rasemotte) FTP, qui ont récupéré un parachutage du 11 août comprenant 4 mitrailleuses.
19 AOÛT 1944 :
Libération de Périgueux.
Début du combat pour la libération de Saint-Astier par les groupes Bugeaud, Rolland, Labadie, Gossot et Guitton.
Des éléments du groupe AS Violette entrent dans Périgueux que les Allemands commencent à évacuer. A Périgueux, la garnison allemande a reçu l'ordre d'abandonner la ville et de se replier vers l'ouest. Elle n'a pas d'autre choix. La garnison de Brive s'est rendue le 15 août aux F.F.I., celle de Tulle le 17. Le repli vers l'ouest est dicté par la volonté de rejoindre les points fortifiés de la côte atlantique.
Le 19 août à 20 h 30, les troupes allemandes ont définitivement quitté Périgueux et les maquisards y entreront la nuit même, sans rencontrer la moindre résistance alors qu'un violent orage s'abat sur la ville.
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Empreinte de machine à affranchir qui existe avec rattachement à plusieurs bureaux différents de la région. |
21 AOÛT 1944 :
Guillaume Chapdeville, qui revient de l'état-major FTPF de Corrèze, est nommé Président du Comité départemental de Libération de la Dordogne.
A 18 h.: La Wehrmacht évacue Bergerac après l'incendie de la caserne Chanzy.
22 AOÛT 1944 :
A 21h., le général Koenig fait diffuser à la BBC un communiqué constatant la libération de la Dordogne par les FFI.
Les FFI de Dordogne font alors mouvement vers Bordeaux.: Ils sont constitués par des éléments des maquis à savoir FTP Demorny, AS de Martin, Lacamp, Z, Pierrot, Driant, Bayard, Roche, Pistolet et Bertrand, et peuvent être déjà estimés entre 2 500 et 3 000 hommes.
Source :
http://www.ww2-derniersecret.com/Aquitaine/24/24-1.html
Plusieurs groupements FFI ont laissé une trace postale dans le département :
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Lettre avec cachet administratif de franchise déesse assise «COMITE DE LIBERATION DE LANGOUAILLE (Dordogne) ☆ » oblitération "LANGOUAILLE / DORDOGNE" 9/4/45 |
Occupe Rochefort le 12 septembre puis Saujon le 14.
Compte 3 076 hommes au 6 décembre.
Prend part à partir du 14 avril 1945 aux combats de la poche de Royan (occupation de Brie, passage de la Seudre, nettoyage de la presqu'île d'Arvert, débarquement et prise de l'île d'Oléron).
A perdu au total (maquis et poche de Royan) 252 morts (dont 18, du 14 au 18 avril).
Source :
http://sansculottes1944.blogspot.fr/2010/05/les-volontaires-de-dordogne.html
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Lettre en franchise militaire de l'état-major de la Brigade RAC pour Limoges, avec cachet de Vaguemestre "BRIGADE RAC / ETAT-MAJOR // le vaguemestre" et censure Po 5 de Poitiers |
Source :
http://sansculottes1944.blogspot.fr/2010/05/les-volontaires-de-dordogne.html
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Lettre en franchise militaire de Marennes pour Bordeaux, oblitérée Marennes 1/1/45 avec cachet de vaguemestre 38/28mm "BATAILLON ERIC / ° 2ème COMPAGNIE ° // IVe / F.F.I. / R.F." |
Il a été signalé un cachet double cercle « ° F.F.I. GROUPEMENT MARSOUIN ° / (DORDOGNE-SUD) ARTILLERIE // (ancre, V et croix de Lorraine, ancre)» et un cachet double cercle «PLACE DE BERGERAC F.F.I. / - 32e Bataillon- / (croix de Lorraine) / Le Vaguemestre».
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Lettre en franchise avec cachet militaire "CENTRE DE MOBILISATION DE LA DORDOGNE / F.T.P.F. F.F.I. // ETAT-MAJOR / 4, Place Bugeaud / PERIGUEUX" 28/12/44 |
Accès aux chapitres de la partie « Libération du « Sud de la Loire » |
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LIBÉRATION DU SUD DE LA LOIRE PAR LA « RÉSISTANCE » |
Ouest des Pyrénées, Vallées de la Garonne et de ses affluents |
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"La Guerre aux côtés des Alliés"